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vendredi 2 mars 2018

Mes courses zéro déchet

Depuis plusieurs mois, vous l'aurez peut-être remarqué, j'essaie de réduire mes déchets. C'est une sorte de prise de conscience. Certains diront que c'est une mode mais je pense surtout que notre société évolue, petit à petit, mais positivement. Oui, POSITIVEMENT ! 

Ma génération a été éduquée dans et par la consommation. Je ne suis pas spécialiste en sociologie, ni économie mais un ensemble de choses a amené, d'après moi, cette situation actuelle : 
  • l'après-guerre et sa levée de privation, 
  • la libération de la femme et l'amélioration des tâches ménagères quotidiennes (qui à l'époque lui incombaient) 
Ces 2 points qui sont initialement des bonnes choses ont pris une autre orientation au fil des années.

A coup de matraquage publicitaire, nous avons pris des habitudes, de mauvaises habitudes : nous consommons, nous jetons, nous consommons, nous jetons... Je ne parle même pas des produits chimiques vendus comme miraculeux alors que des produits sains et naturels existent.

J'ai toujours été éduqué dans le respect des autres. Mes détritus allaient toujours à la poubelle et j'ai toujours été choquée de ces décharges clandestines ou de cette incivilité amenant à jeter papier ou autre à même le sol, sans prendre la peine de faire 3 pas supplémentaires vers une poubelle. 

Et pourtant, en mettant à la poubelle, je ne fais que déplacer le problème : je ne le vois plus, il n'existe plus.

J'ai donc décidé d’œuvrer petit à petit, de changer les habitudes et d'apprendre à notre fille le respect des autres et de la nature (mon objectif n'est pas de régresser, les évolutions technologiques ayant pour beaucoup améliorer nos conditions de vie).

Ce n'est pas chose facile... Les habitudes sont bien là et même si beaucoup ont déjà tracé le chemin, ce n'est pas encore trivial.

Une des premières actions que j'ai menée et qui m'a semblé la plus simple est la confection de pochons ou sacs à vrac pour mes courses. Pour cela, j'ai bel et bien appliqué le "zéro déchet" car tous mes pochons ont été cousus à partir :
  • de tissus donnés par des amies ou des vêtements usagers troués
  • de cordelettes récupérés de vêtements du commerce ou données

Ma source d'inspiration initiale est, sans contexte, Camille, du blog "Fabriqué en utopie", inventeuse du tawashi tissé (oui, oui, c'est bien elle, alors autant rendre à César ce qui est à César !). J'aurais pu aussi mentionner Béa Johnson, dont la lecture de son livre est très intéressante dans l'évolution de son parcours ou encore diverses blogueuses ou instagrammeuses (je suis persuadée qu'il y a bien des hommes par là aussi...) que je suis.

Pour les pochons, je me suis donc basée sur les explications de Camille, issues de son livre "Créations zéro déchet" aux éditions Mango Green.

Je suis donc maintenant parée lorsque je fais mes courses :

Courses zéro déchet

Pour tout vous dire, je fais des envieux lorsque je fais mes courses avec mes pochons colorés !

Pochon zéro déchet à partir d'un pantalon wax usagé

Pochon zéro déchet à partir d'un pantalon wax usagé

Pochon zéro déchet à partir de chutes de tissu

Pochon zéro déchet à partir de chutes de tissu données par une amie

Pochon zéro déchet à partir de chutes de tissu données par une amie

Pochon zéro déchet à partir d'un leggings enfant troué

Pochon zéro déchet à partir d'un t-shirt enfant tâché


J'utilise :
  • les premiers pochons (à partir de tissu pour rideau) pour les légumes et fruits
  • les autres pochons en jersey pour tout ce qui est acheté en vrac (riz, céréales, pâtes, ...)
Pour les photos en situation, je m'excuse, mais je ne pense jamais, en revenant de mes courses à photographier ces dernières...  Il n'y aura donc qu'une photo...




Pour stocker mes achats en vrac, j'ai initialement acheté des bocaux "design" en verre (consommation quand tu nous tiens...) et puis, j'ai abandonné cette idée, en récupérant tout simplement, les bocaux en verre de certaines conserves (notamment les tomates...).




J'ai aussi gardé pour l'instant mes contenants en plastique que j'ai depuis quelques années pour stocker notamment les pâtes et éviter le passage de rongeurs affamés dans mes placards.



J'ai rapidement remarqué que l'achat en vrac s'avère être économique pour 2 raisons :
  • pas d'emballage à inclure dans le prix
  • je n'achète que ce dont j'ai besoin (n'ayant pas de pots à foison...) : vive le retour de la liste de course (oui... je reviens de loin...)
Au final, nous sommes gagnants sur tous les points :
  • réduction des déchets
  • économie
  • allier l'utile au plaisir (la couture !)
  • manger sainement (plus en lien avec mon cookeo mais quoi que...)

Sans vouloir rentrer dans le mélo-dramatique, ces petites actions au quotidien me font penser à ma grand-mère paternelle, partie il y a 6 mois déjà, qui était totalement en dehors de la consommation excessive... et qui notamment ne comprenait pas le concept de l'essuie-tout jetable...

"Promis, Mamie, d'ici peu, je tente l’essuie-tout lavable"


4 commentaires:

  1. C'est chouette ces coutures utiles.
    Il faut que je regarde mes stocks de voilage, je crois que je pourrais en recycler quelques uns !

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    1. Tu ne t'en passeras plus. C'est assez agréable de sortie tous ces pochons colorés quand on fait ses courses !

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  2. Bravo!! Tu le vends bien. Je vais quand même avoir du mal à trouver des pâtes aux œufs et du riz basmati (notre préféré)sur le marché, et comme je fais le reste de mes courses au drive... Mais j'ai aussi pas mal de bocaux en verre qui traînent et si je tombe nez à nez avec une bio cop ou un hyper, je tente le coup.

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    1. C'est sur, qu'au drive c'est plus compliqué ! Quoi qu'il existe un drive fermier par chez nous, où les producteurs locaux se regroupent pour livrer les commandes. Je n'ai jamais testé mais peut-être que ça existe par chez toi aussi et dans ce cas, ils acceptent peut-être des contenants personnels.

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Un petit commentaire ???